Adoptez la bonne démarche !
Pour bien préparer votre mobilité internationale et construire un projet solide et cohérent, vous allez devoir mobiliser et cultiver plusieurs qualités :
- La curiosité. Le monde est vaste, et de plus en plus de partenariats se développent. Si certaines destinations traditionnelles sont très tentantes, vous auriez tort d’y cantonner votre recherche. De nombreux pays quasiment absents il y a quelques années de la scène académique internationale proposent des formations de grande qualité, dans des environnements scientifiques et économiques très dynamiques. Soyez à l’écoute de l’actualité économique et technologique de ces pays et des domaines qui vous intéressent ; utilisez les diverses ressources et outils à votre disposition (fiches domaines et fiches établissements de ce site, professeurs, presse, etc.).
- L’audace. Partir, qu’il s’agisse d’un échange d’un semestre ou d’un double diplôme de deux ans est une aventure qui invite à se confronter à un autre environnement et à ses propres capacités à s’y adapter. Qu’est-ce que je vaux dans cet environnement dont les codes me sont étrangers ? Partir à l’international, c’est faire le pari de relever un défi humain personnel, avec à la clef une vraie compétence à s’adapter à des schémas culturels différents et à travailler dans n’importe quel contexte. Allez au-devant de ce défi, cultivez-le. Ne vous contentez pas des sentiers battus ; explorez toutes les pistes pertinentes pour votre projet sans vous censurer. Pensez à votre stratégie « D+10 » : 10 ans après mon diplôme, quels seront les pays qui compteront ? Quels seront les secteurs porteurs ? Où voudrais-je me positionner ? Quelle coloration voudrais-je donner à mon profil ? Le monde à D+10 n’est pas celui d’aujourd’hui, et encore moins celui à D-25 !
- La sérénité. Il n’y a pas qu’une seule et unique destination qui puisse répondre à votre projet. Vous n’êtes pas à la croisée des chemins et vos choix ne sont pas irréversibles ! Keep cool! Les solutions sont multiples et variées ! Prenez du recul et envisagez plusieurs options, qu’elles aient des logiques semblables entre elles ou complémentaires. C’est le meilleur moyen d’enrichir votre réflexion et d’éviter les déceptions si d’aventure vous ne pouviez accéder à une destination faute de place dans les quotas d’échange. Etudiez également sereinement votre budget pour éviter les mauvaises surprises de certains programmes onéreux.
- La pro-activité. Un projet de mobilité internationale est une construction, pas une révélation ! Enquêtez, suivez l’actualité économique et scientifique des pays et des domaines qui vous intéressent, utilisez les outils mis à votre disposition par l’école, sur internet, discutez avec vos professeurs, les responsables de zone, la direction des relations internationales, les chercheurs de l’école dans les domaines qui vous intéressent. Contactez les responsables des masters qui vous intéressent à l’international pour en savoir plus sur le contenu des programmes et les débouchés et métiers-type en sortie.
Si vous ne savez pas par quel bout commencer, si vous n’avez qu’une idée très vague des domaines qui vous intéressent, circonscrivez peu à peu ce domaine, à travers le suivi de l’actualité, de la presse ; enrichissez progressivement votre culture scientifique et économique. Petit à petit, les divers éléments vont se croiser, renvoyer les uns vers les autres, et des projets commenceront à se préciser progressivement.